D’un espace clos
en ouverture sur parc début de siècle : arbres arbres arbres ramures et feuilles qu’on imagine campagne
assis dans un fauteuil
plantés là, élevés soigneusement
traitement des maladies, tuteurs, ébranchage du fût
juste avant la rivière canalisée qu’on perçoit d’idée champêtre
une promenade du regard dans les rames, feuilles, branches, tiges, dans le ciel, déplacement des nuages, vent dans les branches
bruit automobile
qu’en nuit amplifié
luminosité électrique tombe abrupte dans le salon
allées et venues, claquements et crissements
recherche du silence qui se fait peu à peu, comme on s'acclimate
un espace se clôt
dans la perception s’aveugle par habitude
l’observation attentive de l'agitation des feuilles dans le vent
tension des branches
force du vent
une mécanique, une mathématique, une cinétique
bloquée à l’œil qui perçoit ordre et désordre
un calme remous
une onde
la même semble-t-il qu’on se surprend à observer en surface de la rivière, dans les déplacements des nuages, le rythme des bruits, posé finalement dans le mouvement
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