samedi 20 février 2010

Rapport III 7

D’un espace clos

en ouverture sur parc début de siècle : arbres arbres arbres ramures et feuilles qu’on imagine campagne

assis dans un fauteuil

plantés là, élevés soigneusement

traitement des maladies, tuteurs, ébranchage du fût

juste avant la rivière canalisée qu’on perçoit d’idée champêtre

une promenade du regard dans les rames, feuilles, branches, tiges, dans le ciel, déplacement des nuages, vent dans les branches

bruit automobile

qu’en nuit amplifié

luminosité électrique tombe abrupte dans le salon

allées et venues, claquements et crissements

recherche du silence qui se fait peu à peu, comme on s'acclimate

un espace se clôt

dans la perception s’aveugle par habitude

l’observation attentive de l'agitation des feuilles dans le vent

tension des branches

force du vent

une mécanique, une mathématique, une cinétique

bloquée à l’œil qui perçoit ordre et désordre

un calme remous

une onde

la même semble-t-il qu’on se surprend à observer en surface de la rivière, dans les déplacements des nuages, le rythme des bruits, posé finalement dans le mouvement

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