"La catastrophe la pire de la civilisation est à cette heure possible parce qu'elle se tient dans l'homme, mystérieusement agissante, rationalisée, enfin d'autant plus menaçante que l'homme sait qu'elle répond à une pulsion de la mort déposée en lui. La psychonévrose du monde est parvenue à un degré avancé qui peut faire craindre l'acte de suicide. La société se souvient de ce qu'elle était au temps de saint Jean ou à l'an Mil : elle attend, elle espère la fin."
Quelle position dès lors, et quelle définition de la poésie, dans un monde où "les instruments de la Destruction nous encombrent" ?
"Il n'y a pas à prouver que le créateur des valeurs de la vie (le poète) doit être contre la catastrophe ; ce que le poète à fait avec l'instinct de la mort est le contraire de ce que la catastrophe veut faire ; en un sens, la poésie, c'est la vie même du grand Eros morte et par là survivante."
'Inconscient, spiritualité et catastrophe', avant-propos à Sueur de Sang.
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