"Aujourd'hui je suis vaincu comme si je savais la vérité.Aujourd'hui je suis lucide comme si j'allais mourir
Et n'avais d'autre intimité avec les choses
Que celle d'un adieu, cette maison et ce côté de la rue devenant
Un convoi de chemin de fer, un coup de sifflet
A l'intérieur de ma tête,
Une secousse de mes nerfs, un grincement de mes os à l'instant du départ.
Aujourd'hui je suis perplexe comme celui qui a pensé, trouvé, puis oublié."
Fernando Pessoa, Bureau de Tabac, traduit par Rémy Hourcade, Editions Unes.
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