" Qu'on le condamne ou qu'on l'exalte, on ne peut nier l'existence du cheval sauvage qui est en nous. Galoper immodérément ; tomber épuisé sur le sable ; sentir la Terre tourner à toute vitesse ; éprouver — littéralement — une bouffée d'amitié pour les pierres et les herbes, comme si l'humanité s'était éteinte, et quant aux hommes et aux femmes, qu'ils aillent se faire pendre — il n'y a pas moyen de surmonter le fait que ce désir nous prend assez souvent."Virginia Woolf, La Chambre de Jacob, traduit de l'anglais par Adolphe Haberer, Folio Gallimard, chapitre XII, page 227.
vendredi 17 juillet 2015
Le cheval sauvage
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