"Dans cette traversée toute intérieure aux livres, ce sera déjà sentir la main s'ouvrir et se fermer. Chaque poème est inséré dans une histoire qui se meut. Captif d'un volume invisible, il en subit l'expansion, l'étirement, le cercle. Le mouvement s'ouvre et s'enferme progressivement dans une spirale. Contrainte aléatoire, implacable, qui fait sentir les qualités tactiles du livre, le poids du temps, les pliements de l'espace. " (Michèle Cohen-Halimi, Figuren, Eric Pesty Editeur, 2009 - incipit)
L'espace qui s'ouvre et se ferme à mesure que se meut chaque élément parmi les autres, créant son propre espace dans le livre, les "bords" de celui-ci, tout en subissant ses limites, pourtant en extension à mesure. Le lieu de la lecture, de l'expérience, à la fois quotidienne, tactile, prosaïque, et d'une profonde abstraction. Voilà qui donne envie de se replonger dans la tétralogie de Claude Royet-Journoud.
Jeu: remplacer "livre" par "ville".
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