mercredi 1 juin 2011
Toponymie polaire
Relevés à la lecture de polars "nordiques", pris au hasard (en es-tu bien sûr?), trente noms de lieux, parfois tronqués.
1- Ake Edwardson, Chambre numéro 10, traduit du suédois par Marie-Hélène Archambeaud, Latès, 2007:
Drottningtorget - Grönakstorget - Bohusland - Pustervik - Västra Hamngatan - Heden - Kungsparken - Vasaplats - Guldheden - Älvsborg
2- Stieg Larson, Millenium, traduit du suéduois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain, Actes Sud, 2006-2007:
Siljan - Bellmansgatan - Hedeby - Slussen - Mariatorget - Gosseberga - Sankt Erik - Södermalm - Örebro - Hornstull
3- Arni Thorarinsson, Le Temps de la sorcière, traduit de l'islandais par Eric Boury, Métailié, 2007:
Holar - Akureyri - Ströget - Reydargerdi - Reykjavik - Oseyri - Krossanes - Eyjafördur- Esja - Hjaltadalur
De ces polars plus ou moins bons, chacun des noms relevés hors-contexte, mais rarement accompagnés d'une description ou explication, outre l'aspect exotique - dû à des lettres peu utilisées en français, des phonèmes rares, le tréma peu fréquent-, fonctionne comme marqueur géographique, mais surtout comme démarreur, de par l'incertitude qu'il engendre, d'imaginaire. L'espace s'y construit, par raccrochage-décrochage, entre ce qui a été vu, mémorisé, souvenirs à demi-effacés, topoï et perceptions mêlés, et ce qui est imaginé, entrelacs infinis. Des îlots dénués de sens, points névralgiques dans la perception d'une ville.
PS: Si quelqu'un pouvait nous fournir des renseignements sur la patronymie islandaise, merci de nous contacter.
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